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Printemps, en vain...
Je ne sais pas quel jour on est
Ni même peut-être l'année,
Je vois juste que c'est le printemps
Que l'herbe verte fait plein champ...
Le gazouillis des oiseaux, heureusement,
Couvre un silence assourdissant,
J'écoute ma voix qui s'en échappe
Espérant qu'à ma porte quelqu'un frappe...
Pour oublier foudres et tempêtes
Afin de ne pas en perdre la tête,
Car dans l'annonce de cette nouvelle-venue
Subsiste encore une rime inconnue...
Je cherche toujours le jour et l'heure
Sachant que cette année n'a rien d'un leurre,
Je souhaite que se termine le printemps
Sans que s'invite ce maudit Satan...
PARADISALIA
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Commentaires
Heureusement qu'il nous reste les mots pour habiller le temps qui passe. Et tu sais si bien le faire Graziella avec le fil de tes pensées! Ce fil en or cousu de ta passion sur la trame des saisons, révèle ce que le coeur tait.
Merci Graziella de nous offrir des gouttes de bonheur printanier même à travers la vitre fermée ! Comme il est doux de lire ta poésie en cette période où l'on est tenu de prendre des distances... Bravissima Grazi!
prends soin de toi avec toute mon affection... Sans virus...
Maria-Carméla
mardi 31mars 2020
à Sin-le-Noble
Ce printemps a bien vilaine allure dans nos rues en étant porteur de misère. Il nous reste la vue de la fenêtre sur les parcs clos, le reste d'une forêt, pour plonger notre regard dans la couleur neuve de la nature.
Dans le jardin, un bonheur entier, sous le ciel bleu c'est la folie.
Dans toutes ces fleurs, il y a l'espoir. Une raison pour y rester caché.
Satan, s'il se montre, ne pourra que mourir.Prends soin de toi.
Bises soleil.
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Bien sûr c'est une hibernation, mais si joliment décrite qu'elle donnerait envie de la partager!