Tu sais, je pleurerai demain

Aujourd'hui je n'ai pas le temps,

Je veux vivre, continuer le chemin

Et je le suivrai en chantant...

Viendront bien assez vite

Le temps du chagrin et des pleurs,

Allez viens, partons je t'invite

Il est temps de vivre en couleur...

Tu sais, rien ne sert de courir

Apprécions chaque l'instant,

Je vois au delà de ton sourire

Beaucoup de lendemains restants...

Passeront bien assez vite

Ces jours et ces lendemains,

Allez, ne sois pas triste

J'aurai le temps de pleurer demain...

PARADISALIA

Julia ROBERTS dans Erin BROCKOVICH

Sur les dessous de l'histoire

Juste par dessus le comptoir,

Il plonge alors son regard

Petite attention à son égard...

Discrètement, il jette un oeil

Sur la gorge déployée qui l'accueille

Elle a beau froisser quelques feuilles

Rien ne le dérange, il l'effeuille...

Espérant alors arrêter le temps

Et profitant d'un léger contre-temps,

Le regard se veut presque insistant

Gardant la position le temps restant...

Un sourire, des gentillesses à la volée

Mais à sa montre, la durée s'est  écoulée

Quelque peu étourdi, il s'en est allé

Espérant demain ne pas trouver un col roulé !!!

PARADISALIA

Eteindre la lumière quand vient le soir

Mais laisser ses yeux encore ouverts,

On voit tout aussi bien dans le noir

Lorsque le coeur toujours espère...

La nuit se veut douce et rêveuse

Bercée par un long silence infini,

Mais peut aussi se révéler fiévreuse

Quand l'amour s'y glisse en catimini...

Les rêves délicieux alors s'emportent

Et agitent les sens toujours en éveil,

Cognant fort à la blanche porte

On en oublie le matin et le réveil...

La lumière d'un nouveau petit jour

Se glisse lentement jusqu'au lit,

Les éclats de soleil vous disent bonjour

Sourire à la vie serait-il un délit ???

PARADISALIA